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J’ai peur qu’on se moque de moi si je me trompe. Et vous ? Avez-vous parfois peur que l’on se moque de vous ?


J’ai peur qu’on se moque de moi. Oui, après tout le travail en développement personnel que j’ai effectué sur moi-même, il m’arrive encore d’avoir peur que l’on se moque de moi. Mais, désormais, je le vis de façon différente et cette peur de la moquerie, n’est plus un obstacle dans ma vie aujourd’hui.

Je vais vous raconter une petite histoire. Vous voulez bien ?

Le petit garçon qui avait peur que l’on se moque de lui.

C’est l’histoire d’un petit garçon de 7 ans terrorisé sur sa chaise de classe face à l’institutrice. Ce petit garçon ose à peine regarder cette femme qui scrute la classe. Elle va nommer un élève. Pourvu que ce ne soit pas moi, prie intérieurement ce petit garçon. Il aimerait disparaître, devenir invisible. Il aimerait devenir inexistant durant ces longues secondes de silence dans l’attente du couperet qui va tomber sur un élève. Il se tient immobile comme un petit animal traqué par un terrible prédateur. « Pourvu que ce ne soit pas moi, pourvu que ce ne soit pas moi » se répète-t-il en boucle dans sa tête.

Dans ce silence de mort, où même une mouche n’oserait plus voler, un prénom retenti comme le claquement d’un fouet. Clac !!

Le couperet vient de tomber.

Tous les élèves de la classe, sauf un, relâchent leurs souffles à l’unisson dans une seule et même expiration.

Le petit garçon, à l’énoncé de son nom, sent une boule gonfler dans sa la gorge et un nœud vient  lui tenailler le ventre. Il se lève malgré ses jambes tremblantes. Du haut de ses 7 ans, il se dirige vers la maîtresse de classe, vers ce tableau noir qui lui fait si peur. Dans sa tête tout s’embrouille. Il a appris sa leçon, mais là, envahi par l’émotion, il a l’impression qu’il ne sait plus rien. Des tas de pensées et de sensations corporelles viennent chambouler tout son être.

Parmi tout ce capharnaüm qui se mélange dans sa tête, un seul élément reste fixe et stable. Une seule idée est là, présente en son cœur :

« J’ai peur… j’ai tellement peur que l’on se moque de moi. »

Blessure du rejet et peur de la moquerie.

La maîtresse d’école interroge le jeune garçon. Celui-ci, timide, répond aux questions d’une voix chevrotante et peu audible. Tout va bien… Mais un moment le jeune garçon se trompe dans sa réponse. Toute la classe se met à rire de lui. La maîtresse élève immédiatement la voix pour faire taire cette explosion de moqueries. Mais trop tard, le mal est fait. Le petit garçon se sent rougir de honte. Il baisse les yeux au sol pour ne pas regarder ses bourreaux. Les larmes lui montent aux yeux mais il se concentre fort pour ne pas pleurer. Il ne veut surtout pas donner à ses soi-disant camarades une nouvelle occasion de se moquer de lui.

En plus de la honte, il ressent de la colère. Non, c’est plus fort que de la colère, c’est de la rage. Il enfonce avec le plus de force possible ses ongles dans les paumes de ses mains. Il voudrait se faire saigner. Au moins, il pourrait fuir à l’infirmerie de l’école. Il aimerait tellement que la douleur physique ressentie puisse atténuer le sentiment de honte qu’il vit sur l’instant.

Une fois la classe calmée, une fois le silence revenu, l’institutrice continue de l’interroger. Mais une décision ferme et définitive est déjà scellée dans la tête du garçon. Il gardera le silence. Quoi qu’il arrive, quelle que soit la menace, il ne dira plus un mot.

Gênée face à ce mur de silence, l’institutrice l’autorise enfin à rejoindre sa place et s’asseoir.

Elle continue son cours tandis qu’un enfant n’écoute plus. Il est trop occupé à cimenter sa décision ferme et définitive de ne plus jamais s’exposer, de ne plus jamais prendre le risque de se tromper devant les autres. Non, il n’écoute plus la maîtresse. Oui, il est trop occupé à construire en lui, pierre par pierre, la citadelle qui le protégera des autres… et qui au final, deviendra sa prison.

Vous l’avez compris. Ce petit garçon, c’était moi.

Ce petit garçon que j’ai été, est toujours là, quelque part en moi. Il n’a pas disparu. Tout adulte restera toute sa vie un ex-enfant. Toute votre vie, l’adulte que vous êtes, par moments, redeviendra cet enfant que vous avez été.

Entendez-vous parfois, se manifester en vous, l’enfant que vous avez été ? Vous arrive-t-il, parfois, de redevenir dans votre tête un petit enfant qui peut se montrer peureux mais aussi plein d’émerveillement et d’enthousiasme ?

Je suis sûr que oui.

Aujourd’hui je vous écris.

J’écris cet article et ce petit garçon au fond de moi se rappelle sa promesse de ne jamais se montrer, de ne jamais s’exposer. Il est là, au plus profond de mon être et il a peur… il a peur que vous vous moquiez de lui.

Aujourd’hui, l’adulte que je suis, a appris à accueillir cet enfant qui vit toujours en moi.  Aujourd’hui, cette peur de la moquerie, cette peur du jugement, je sais comment l’appréhender pour ne plus la subir comme un obstacle insurmontable. J’ai appris à la regarder autrement en portant un regard différent sur les autres. Je vous en parle dans un moment…

Voulez-vous découvrir comment dépasser la peur du jugement des autres ?

J’ai longtemps cherché la méthode idéale pour faire disparaître complètement cette peur du jugement.

J’ai cherché des solutions dans l’hypnose, la PNL, EMDR, l’EFT…

  • J’ai cherché à jeter cette peur loin de moi.
  • J’ai cherché à l’enfouir au plus profond de mon être pour l’étouffer.
  • J’ai cherché à la maîtriser en lui serrant fort la bride.

Mais rien de tout cela n’a suffi. Certes, je la faisais diminuer et j’arrivais à agir malgré ma peur en me faisant violence. Mais c’était extrêmement coûteux en énergie et j’en ressortais épuisé.

  • J’ai compris que si je cherchais à rejeter cette peur loin de moi, elle reviendrait toujours car elle est reliée à mon être par un élastique de vie. Couper cet élastique, c’est mourir…
  • J’ai compris que ce n’est pas en l’enfouissant au plus profond de moi ma peur que je pourrais l’étouffer. Car tant que je respirerais, la peur respirera aussi.
  • J’ai compris que ce n’est pas en lui serrant fort la bride à ma peur que j’arriverai à la contrôler. Tout comme le cornac n’a pas la force de maîtriser son éléphant, je n’ai pas la puissance nécessaire pour maîtriser ma peur.

Alors ? Comment ai-je fait ? Comment vivre avec votre peur de la moquerie et votre peur du regard des autres sans que cela ne rétrécisse et n’appauvrisse votre vie ?

Finalement la peur de la moquerie, elle vient d’où ?

Connaître la cause ne permet pas de guérir ou de réparer, mais connaître la cause permet de comprendre, et c’est déjà beaucoup.

1 – Les autres se moquent de moi (ou de vous) pour se sentir en sécurité.

Avez-vous peur des araignées ou des serpents ? Peut-être pas, mais peut-être que oui.

En tout cas, ces peurs que beaucoup de personnes portent en elles sans jamais avoir vécu de véritables traumatismes avec ce type de bestioles.

Ce sont des peurs intergénérationnelles ancrées dans nos cellules depuis l’aube des temps.

Nos ancêtres ne vivaient pas comme aujourd’hui dans un environnement très protégé. Il fallait qu’ils fassent attention où ils mettaient les pieds, car une piqûre d’araignée ou une morsure de serpent s’avérait souvent fatale dans ces temps reculés.

Pour la peur de la moquerie, c’est la même chose. En ces temps-là, il était important de ne pas se tromper, de rater le moins possible. La survie de la tribu dépendait du fait que chacun réfléchissait avant d’agir. Une erreur (un feu qui s’éteint, attirer un prédateur par mégarde, se tromper de fruits dans sa cueillette) et c’est toute la tribu qui se retrouvait en danger.

Alors, instinctivement, plutôt que de punir celui qui faisait une petite erreur, on se moquait de lui. Ainsi, par peur de subir la moquerie des autres, il se montrait particulièrement vigilant avant d’agir.

Si un membre ratait sa cible en jetant sa lance à l’entraînement, on se moquait de lui. Si ce même membre blesse avec sa lance, plutôt que de le tuer, un animal dangereux, c’est le groupe de chasseurs qui peut se retrouver en très mauvaise posture.

C’est une première raison. Il en existe une seconde.

2 – Les autres se moquent de moi (ou de vous) pour ne pas sentir leur gêne.

Que celui qui ne s’est jamais moqué (même involontairement) de quelqu’un d’autre lève le doigt.

Avez-vous levé le doigt ?

Je suis sûr que ça vous est déjà arrivé de rire nerveusement en voyant quelqu’un d’autre tomber ou faire une connerie que vous n’auriez surtout pas aimé vivre.

Avez-vous déjà ressenti un sentiment de honte vous envahir en voyant quelqu’un d’autres se comporter comme vous n’oseriez jamais le faire ?

Se moquer de quelqu’un, c’est aussi une façon de désamorcer le malaise intérieur que l’on peut vivre par empathie avec ce que vit l’autre.

Si les autres élèves se sont moqués de moi parce que j’ai répondu une bêtise lors de cette interrogation devant tout le monde en classe, c’est aussi parce qu’ils étaient soulagés de ne pas être à ma place. Malgré tout, quelque chose en eux, appelons ça neurone miroir ou sentiments d’identifications à l’autre, faisait qu’ils étaient en mesure de ressentir de la gêne au fond d’eux.

Et la façon de soulager, de court-circuiter, ce sentiment de malaise émotionnel est de rire de l’autre.

Ces rires étaient d’autant plus nécessaires qu’il fallait évacuer la tension accumulée lors de l’attente du prénom de celui ou celle qui pouvait se retrouver à cette place.

Donc, finalement, ces rires, ils n’étaient pas contre ce petit garçon que j’ai été, ils étaient là pour soulager le malaise que vivait finalement chacun des élèves de cette classe.

Si seulement je l’avais su à cette époque. Mais aujourd’hui, je le sais, et cela m’aide à oser.

3 – Ils se moquent pour se sentir moins petits.

La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf

Une Grenouille vit un bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? Dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
– Nenni. – M’y voici donc ? – Point du tout. – M’y voilà ?
– Vous n’en approchez point. « La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

Jean de LA FONTAINE
1621 – 1695

Se moquer de quelqu’un, c’est une façon de la rabaisser pour se sentir plus haut que lui.

Les personnes qui sont dans la tendance à se comparer aux autres ont le réflexe, conscient ou non, de mettre chaque personne rencontrée sur une échelle au-dessus ou au-dessous de lui.

Dans les campagnes d’antan, messieurs le curé, le maire, l’instituteur, le docteur de la commune étaient des personnes importantes et les autres se sentaient au-dessous.

Aujourd’hui, je vois en ces personnes des fonctions derrière lesquels se trouvent des êtres humains qui ne sont ni au-dessus ni au-dessous de moi. Ce sont des êtres humains comme moi.

Se moquer de quelqu’un dans l’intention de l’humilier, c’est une façon de le rabaisser afin de se sentir plus important sans efforts. Et ça, la partie égocentrique que nous portons tous en nous peut s’en régaler et quelque part apporter une forme de jouissance intérieure.

C’est alors se donner le sentiment, j’ai envie de dire l’impression, de force et donc de sécurité. Et quelque chose en vous fera tout pour que vous soyez en sécurité. Mais il existe d’autres chemins, d’autres voies pour ça.

Ne dites pas adieu à votre peur de la moquerie. Accueillez là…

Votre peur de la moquerie est là pour vous protéger. Mais parfois à trop vouloir vous protéger elle vous dessert.

En tout cas, sachez que la moquerie ne se fait jamais contre vous, elle se fait pour apporter du bien-être et un sentiment de sécurité à celui qui se moque. Vous n’êtes que la projection de ce dont il a peur, de ce qu’il ne veut pas vivre ou de son besoin de rabaisser les autres pour se sentir grand.

Votre regard sur celui qui se moque peut alors changer.

La moquerie des autres et d’autant plus douloureuse pour vous que vous vous concentrez uniquement sur vos ressentis intérieurs.

Plutôt que de tourner complètement votre regard vers votre honte intérieure, vous avez la possibilité de regarder avec empathie ces personnes qui se moquent de vous car elles ne veulent pas rentrer en contact avec leurs propres blessures émotionnelles.

Je ne vous demande pas d’ignorer vos émotions désagréables lorsque l’on se moque de vous. Je vous invite à ouvrir votre champ de conscience à d’autres perceptions. Si vous buvez un jus de citron, il sera acide, très acide et ce ne sera pas plaisant. Si vous le diluez dans un verre d’eau, cela n’enlèvera rien à l’acidité contenue dans le jus mais elle sera atténuée.

En tournant votre regard vers l’autre avec empathie et compréhension, j’ai la croyance que cela peut atténuer et diminuer votre sentiment de malaise.

Ce n’est pas de vous finalement que les autres se moquent. Ils se moquent du reflet d’eux-mêmes qu’ils ne veulent pas voir en vous. Ils se moquent de cette part vulnérable d’eux-mêmes qu’ils considèrent comme faible et qui leur fait tellement peur.

Il se peut aussi, en y regardant de plus près, que vous voyez qu’ils se moquent de ce qu’ils n’oseraient jamais faire. Il se peut que derrière la moquerie, il y est de l’admiration envers votre courage, car ils n’oseraient jamais faire ce que vous faites.

Je vais vous avouer qu’il m’est arrivé récemment de constater qu’en moi surgissait une pensée moqueuse en voyant une personne plutôt obèse faire son jogging. La prise de conscience a été immédiate en moi. À sa place, je n’aurai jamais le courage de la faire. Le réflexe de cette pensée n’était là que pour me masquer à moi-même ma peur du regard des autres lorsque je me suis imaginé, par réflexe, à la place de cette personne. J’ai ressenti alors de l’admiration. Ce fut une belle leçon de vie pour moi. La meilleure façon de dépasser une peur est de l’affronter et la meilleure façon de ne pas la voir est de la cacher derrière le rire moqueur envers quelqu’un d’autre.

Si vous voulez aller plus loin, si vous osez, il vous reste la possibilité de dire votre gêne sur le moment lorsque l’on se moque de vous.

Et peu importe que votre ressenti soit entendu ou non, vous avez osé le dire et ainsi vous mettez à l’extérieur de vous ce qui vous gêne à l’intérieur.

Il se peut même que vous y preniez plaisir. Non pas à avoir honte, mais à oser être celui qui ose.

Oseriez-vous être cet élève qui lève le doigt pendant que la maîtresse d’école cherche quelqu’un à interroger ? Oseriez-vous devenir cet élève qui dit qu’il a peur, qu’il n’est pas sûr de connaître à fond sa leçon, mais qu’il veut bien essayer, qu’il va faire de son mieux. Oserez-vous penser en votre for intérieur que vous allez faire de votre mieux de vos connaissances du moment et que l’erreur que vous commettrez aujourd’hui profitera à tous ? 

Et si on réécrivait la fin de l’histoire de ma peur qu’on se moque de moi ?

L’enfant, serre les poings. Il se sent triste et en colère. Il relève la tête, le regard déterminé. Il redresse son corps, ouvre et tend ses mains vers la classe. Devant ce comportement inhabituel les rires se font moins forts et sont remplacés par des regards surpris. Quand le silence se fait, il dit d’une fois forte et posée :

Lorsque je vous entends rire de moi comme vous le faite, mon cœur se brise. Je me sens en même temps triste et en colère. J’aurai tellement besoin de votre soutien pour vivre la joie d’apprendre à vos côtés. J’aimerais tant que lorsque je me trompe, quelqu’un me prenne par la main et me dise, ce n’est pas grave, je vais te montrer, t’expliquer, t’aider. Et si une fois de plus je ne réussis pas, j’aimerais recevoir des encouragements, j’aimerais entendre que si je persévère, j’y arriverai. Voilà ce que j’aimerais.

Et sur ces quelques mots, l’enfant rejoint dans un silence pesant son siège au milieu de la classe. Un premier claquement de main retenti, puis un second suivit d’un troisième… C’est la maîtresse qui applaudit suivie rapidement par le reste de la classe. L’enfant sourit d’abord timidement, puis franchement. Une main douce vient se poser sur son épaule. C’est celle d’un camarade de classe. Cette fois, il sait que quoi qu’il arrive, il sera soutenu et que plus jamais, dans cette classe, on se moquera de lui. Il sait aussi qu’il y aura toujours des gens pour se moquer, mais il sait aussi qu’ils ne font que fuir leurs propres peurs, et il peut, aujourd’hui, les voir différemment tout en accueillant ses propres parts blessées.

Bien sûr, je ne peux pas changer le passé, mais je peux voir les choses différemment. Je peux aussi, maintenant que je suis adulte, réagir autrement, lorsque le petit enfant de 7 ans qui vit toujours en moi est activé, je peux choisir de voir les choses sous un autre angle.

Certains se moqueront bruyamment tandis que d’autres m’encourageront discrètement.

Si vous voulez vous moquer de cet article, ou le critiquer, vous avez la possibilité de le faire en commentaire. Si vous voulez aussi me dire combien vous vous êtes reconnu dans cet article ou combien il vous a touché ou été utile, dites-le-moi aussi en commentaire.

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  • 20 juillet 2018
Pascal
 

Formateur et accompagnant en Équilibre relationnel.

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Sandra - 17 janvier 2021

Superbe article, je viens de vous découvrir et tous les mots me touchent. Merci

Reply
    Pascal - 21 janvier 2021

    Merci Sandra Pour votre commentaire. N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter afin d’obtenir chaque semaine des conseils exclusifs pour mieux gérer vos émotions relationnelles et développer vos compétences en communication authentique et respectueuse.

    Reply
JULIE - 1 mars 2021

Très beau témoignage, j’en ai les larmes aux yeux tellement je suis touchée.
Merci pour ce partage.
Au plaisir de lire de prochains articles.

Julie

Reply
    Pascal - 14 mars 2021

    Merci Julie pour votre commentaire qui me touche à mon tour.

    Reply

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